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LESCONIL. LES STATUES DE PIERRE D’UN ARTISTE MYSTÈRE.

Depuis quelques jours, la petite plage de Pors-Riagat, dans la commune de Plobannalec-Lesconil (29), voit fleurir des centaines de figurines plus ou moins importantes. Sur plusieurs dizaines de mètres carrés, elles attirent l’œil des promeneurs et des plagistes et connaissent un gros succès auprès des photographes de passage. Ces petites statues ont été érigées, ces derniers jours, sur les rochers à l’aide de galets plutôt ronds et de pierres plates trouvés sur place par un artiste, sans doute de passage, amateur de Land Art ou de Happening Art. Un artiste mystérieux que personne n’a vu à l’œuvre sur ce joli littoral bigouden. Il doit pourtant être un habitué des lieux puisque ces totems de galets prennent forme depuis deux ou trois ans, chaque été, sur les rochers de Pors-Riagat.

  (extrait du Télégramme de Brest du samedi 29 juillet 2006-Derniere page)

 

août 2009- j'ai enfin eu l'occasion de rencontrer notre artiste, qui s'affairait à son oeuvre annuelle, mais je garde son identité secrète. En tout cas, il connaît bien mon site ...

Photo jean le saint.

 

Ci dessous, quelques vues de ce spectacle impressionnant , un soir de tempête.

On dirait les femmes de marins guettant l'arrivée des bateaux

au début du siècle dernier, en espérant qu'il ne fasse pas naufrage.

Ou l'inverse , les fameux naufrageurs attendant le pillage d'un navire.

En 1958, une partie du film "les naufrageurs" avec Henri Vidal, a été tourné au goudoul à 200 m.

Beaucoup de lesconilois ont été figurants, et se rappellent les agapes qui ont suivis au manoir de Kerlut.

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un peu de ciel bleu avec Ty istribilh

land art à ploneour ty istribilh chez mon lointain cousin pierre nedellec

 

 
Du Samedi 23/07/2005 au Dimanche 31/07/2005  
Ploneour Lanvern [29]
E L A N (Eveil Land Art et Nature) présente sa 3ième édition de sa manifestation ART NATURE du 23 au 31 juillet 2005 13/19H parcours de 1500m avec une dizaine d'intervenants qui présenteront chacun 4 à 5 sculptures, celle-ci seront complémentaires au 50 installations pérennes existantes du site LAND ART de Ty Istribilh
MICHEL MORVAN
http://www.landartbretagne.com

 

 

  Le Land Art

Spectaculaire et grandiose, le Land Art est l'une des formes d'art contemporain les plus controversées de par son caractère éphémère. Né à la toute fin des années soixante, il s'est épanoui à même certains paysages de l'Ouest américain, avec comme seule ambition de créer une forme d'art qui échapperait aux conventions traditionnelles des galeries et musées. L'artiste du Land Art façonne, érige son œuvre à partir de ce qu'il trouve sur le terrain. Installer l'art dans la nature et le laisser en proie aux caprices de cette nature, c'est un peu renoncer à la prétention d'un contrôle absolu sur l'œuvre. C'est rendre à la nature tous ses droits en plus de convier le spectateur à en admirer l'époustouflante beauté à toutes heures du jour ou de la nuit.

Le Land Art s'inscrit donc dans une dynamique d'anarchie, sans organisation spécifique. La nature devient le plus vaste entrepôt de matériaux qu'un artiste puisse trouver. Et l'artiste du Land Art est, quand à lui, un opportuniste, l'instigateur d'une œuvre momentanée que la nature elle-même achèvera selon ses propres règles, suivant ses propres mouvements.

Il n'existe pas de mouvement spécifique au Land Art puisqu'il résulte davantage d'une action spontanée, de plusieurs artistes apparentés au minimalisme américain et qui, sans se consulter, se sont lancés dans l'aventure de l'art en pleine nature. Certains d'entre eux ont donné naissance à des œuvres fortes, gigantesques et sans précédent. La Spirale Jetty, notamment, de Robert Smithson, atteignant 500 mètres de long sur le lac Salé ou encore les Annual Rings de Dennis Oppenheim, réalisés dans la neige en 1968.

D'autres artistes intègrent à la nature des éléments extérieurs à celle-ci, produits de consommation ou de technologie, afin de construire leurs immenses sculptures. C'est ainsi que The Gates, exposition de 7500 portiques dans le Central Park à New York par le couple Christo ou les 400 pylônes d'acier destinés à attirer la foudre dans le désert du Nevada par Walter de Maria (qui a inventé le terme Land Art) montrent bien la démesure de l'entreprise à laquelle se livrent les artistes du Land Art. Notons également le travail d'Andy Galsworthy, l'une des figures emblématiques de cet art de la terre, qui travaille uniquement dans une perspective de l'éphémère. Pour lui comme pour beaucoup d'autres concepteurs de Land Art, il s'agit de participer instinctivement à l'œuvre de la nature, d'essayer, l'espace d'un instant, d'atteindre l'harmonie avec elle.

  Cette façon de vouloir se fondre à la nature, cette volonté de vouloir en quelque sorte réinventer l'art du paysage amène également une idée de prolongement. En sortant l'œuvre du musée ou de la galerie, en la restituant à son milieu naturel, l'artiste du Land Art force la reconnaissance du matériau brut. Il oblige le spectateur à poser un regard totalement différent sur l'œuvre. Pour celui ou celle qui aurait pu admirer le célèbre Double Négative de Michael Heizer, magistralement exécuté grâce à une excavation de 240 000 tonnes de grès, créant dans un canyon du Nevada deux coupes gigantesques, il n'existe pas de commune mesure avec un paysage sur une toile. L'émotion est vive, directe, l'impression d'être en phase avec ce que le regard perçoit procure une sensation vertigineuse et une communion exceptionnelle avec l'œuvre.

Mais puisque le Land Art est l'art de l'éphémère, ses créateurs n'ont pas d'autre choix que d'emprunter des supports artificiels pour le fixer dans le souvenir collectif. Ils utilisent alors la photographie, le croquis ou la vidéo pour témoigner d'un génie grandiose qui a trouvé dans la nature le plus grand mécène à ce jour…

Les Naufrageurs (1958) Charles Brabant

Scénario Guénaël Bolloré

Générique artistique

Henri Vidal, Dany Carrel, Charles Vanel, Renée Cosima,Carl Schell, Jacques Fabbri, Madeleine Sologne, Gérard Darrieu

Synopsis

Si la famine sévit à Blaz-Mor, c'est Moira qui en est la cause. Louise Kermelen et les femmes de l'île décident de la chasser. La seule autorité du village, Marnez, essaiera de les raisonner et de leur faire comprendre que devant la famine, il n'y a que la patience. Malgré l'intervention de Yann qui l'adjure de partir un soir de brume, Moira brise le fanal qui indique les récifs dangereux de Blaz-Mor, provoquant ainsi le naufrage d'un navire. Les hommes de l'île arrivent sur les lieux et devant les richesses du bateau et le parti qu'ils peuvent en tirer, achèvent les blessés. Au moment du partage, Moira qui attendait en leur annonçant la vérité beaucoup de reconnaissance, réalise que seuls la crainte et le respect existent et qu'on la déteste. Puisque personne ne l'aime et malgré le danger présenté, elle sauve Gilles, un des matelots qui a échappé au carnage. Dans le village dressé contre Marnez par Yann qui est pour les naufragés, Louise à son tour découvre Gilles, se tait et se laisse aimer par lui à l'insu de Moira. L'époque du Pardon arrivée, les prédictions de Marnez se réalisent, le curé, des marchands et un commissaire suivis de quelques autres débarquent dans l'île. Le commissaire découvre la vérité. Mais il faut un responsable. Marnez se présente. Marnez qui n'a plus rien à perdre dans l'île puisqu'il vient de perdre Louise, partie avec Gilles pour la Grande Terre. Mais Moira ne veut pas que Marnez se sacrifie. Elle crie à tous qu'elle est la coupable. Le commissaire s'arrête, attend car il a compris qu'il emmène un innocent. mais les îliens entourent Moira pour l'empêcher de parler. Le commissaire emmène son prisonnier et tandis qu'il embarque avec lui, Yann retourne vers le village en emportant le corps de Moira, morte étouffée.

 

   

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